CEUX QUI NOUS RESTENT

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Historique de la lutte

Séance avec Renc'Art le 4 Décembre



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“Ceux qui nous restent”, la lutte du Méliès à Montreuil







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Jeudi 21 novembre





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Le 20 octobre 2019

aVoir aLire @AVoirALire

Le combat des salariés du cinéma Le Méliès  contre la mairie de Montreuil de 2013 à 2015. 
Une étude aussi précise que haletante sur la circulation de la parole en politique.

Ceux qui nous restent prolonge, sur le terrain du documentaire, un cinéma d’action militant qui a émergé ces dernières années sur les écrans français. Son héros? La parole. Comme le protagoniste d’un film d’action, celle-ci répond à des conflits aussi bien externes qu’internes et doit mobiliser toutes ses forces si elle veut se faire entendre et donc survivre.


Un documentaire décapant, engagé, clairement partisan, qui raconte avec passion, le sauvetage militant d’un cinéma de quartier, le Méliès, au service d’un cinéma de qualité, hors des sentiers battus. Si le propos est encourageant quant à la manifestation d’une démocratie participative, la violence des extrémismes n’est pas sans rebuter.


Résumé : Pendant deux ans, la lutte des salariés et des spectateurs du cinéma Le Méliès a agité la ville de Montreuil. Ceux qui nous restent restitue la mémoire et la vitalité de ces moments de grève, de rage, d’espoir et rend hommage aux films qui nous font vivre. 

Notre avis : On connaît les combats syndicaux pour les retraites, les salaires, ou les emplois. On connaît moins le combat mené pendant des années par les habitants d’une ville de l’Est Parisien, Montreuil, en faveur de leur cinéma, le Méliès, qui constitue un monument emblématique dans la défense d’un cinéma d’art et d’essai.  














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Ceux qui nous restent réécrit l’histoire incroyable de cette salle, en plein cœur de la ville, qui est passée par le statut public, associatif, et que la mairie a cherché à réformer, au nom d’une gestion des deniers publics peu orthodoxes. Le film est d’ailleurs à l’image de ce combat militant. Il n’est pas encore distribué sur les écrans français et fera l’objet d’une vingtaine de projections entre fin 2019 et début 2020. Il s’agit donc d’une aventure cinématographique engagée, résolument libre, qui donne la voix à des habitants combatifs, participatifs suivant les vocables modernes, déterminés à sauver un cinéma local, un objet de patrimoine, diraient certains, au sein du  Naturellement, Ceux qui nous restent n’est pas un cinéma politiquement neutre. C’est un film dans la trempe de ceux de François Ruffin. Le drapeau rouge de la CGT et les paroles incisives des communistes flottent en permanence dans ce récit bon enfant, honnête, qui au-delà du combat pour la survie d’un cinéma d’auteur, révèle le poids indéniable d’une démocratie populaire, là où on voudrait nous faire croire à un climat ambiant désintéressé de politique.














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On prend aussi conscience de la brutalité du combat politique, qu’on soit communiste, vert, socialiste ou de droite. Les passes d’armes lors de conseils municipaux témoignent de la violence des rapports de force entre la majorité de la ville de Montreuil de l’époque et les opposants. On prend la mesure alors du silence actuel de la maire, Dominique Voynet, qui, depuis qu’elle n’est plus à la tête de Montreuil, a abandonné la politique, tant les ripostes partisanes sont puissantes, et totalement excessives. En même temps, le film rassure sur le pouvoir démocratique du peuple qui dévie aussi - hélas - sur la démagogie. La violence des échanges, la façon aussi de couper court au débat a un effet presque rebutant sur l’engagement syndical et politique.














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En fait, le véritable enjeu du cinéma Le Méliès ne demeure pas tant sa survie que la jalousie de groupes commerciaux puissants à l’égard d’une gestion publique, jugée par eux comme défavorable à leurs intérêts mercantiles. Le cinéma, qu’on le veuille ou non, demeure une activité industrielle. Or, le film centre beaucoup le propos sur des questions de gestion des salariés du cinéma et la responsabilité supposée de la maire, esquivant le véritable problème qui est la force des lobbies des réseaux de projection. Abraham Cohen ne manque pas de courage dans cette lutte syndicale et artistique. Toutefois, il ne faudrait pas que le réalisateur s’enferme dans cette seule partition, qui pourrait le mettre en difficulté dans la poursuite de son œuvre. En effet, il démontre des qualités certaines dans le montage et la construction des images qui apportent à son propos une coloration militante. Maintenant, on a hâte de découvrir ses œuvres futures.


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Durant deux ans, Abraham Cohen a suivi le conflit qui a opposé le cinéma Le Méliès, à Montreuil, et la mairie tenue à l’époque par l’équipe de Dominique Voynet. L’édile avait suspendu, en 2012, plusieurs employés du Méliès, les accusant d’avoir pris des libertés avec la comptabilité de ce cinéma public, en recourant notamment à une caisse noire. Cela s’était soldé une grève de 46 jours.
On soupçonne Dominique Voynet d’avoir savamment menti, dans le seul but de pouvoir placer des gens à elle au Méliès, ou de contrer un projet d’agrandissement de ce cinéma au motif qu’il n’était pas de son fait, mais il est difficile de se faire une idée claire sur ce sujet, Ceux qui nous restent prenant fait et cause pour l’équipe du Méliès, qui faisait, et continue de faire puisqu’elle a été innocentée, un travail remarquable, défendant la diversité culturelle, offrant à voir des films rares.
Cela dit, on aurait bien voulu que le cinéaste donne plus la parole au camp Voynet, quand bien même son attitude aurait été parfaitement malhonnête. Car le cinéaste en appelle au cinéma direct, mais il a aussi fait le choix d’intercaler, dans son film, des captations du conseil municipal, rentrant donc dans un jeu didactique un peu manichéen si bien que ce qui nous reste, au sortir de cette vision, c’est l’impression d’avoir vu un film à charge, alors que le combat de l’équipe du Méliès force le respect.
Restent donc les beaux portraits de femmes et d’hommes qui, à la force de poignet, ont su faire plier une enquête administrative et une municipalité.

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Documentaire français par Abraham Cohen (1h55).
C’est l’histoire d’une lutte pour la dignité de trois salariés du cinéma Le Méliès, à Montreuil, licenciés par la maire, Dominique Voynet, pour usage de faux. C’est aussi un combat pour la culture dans une ville où ce cinéma est une institution. Durant deux ans, ses employés ont battu le pavé pour sensibiliser les spectateurs, défendre leurs collègues et garantir leur indépendance. Un documentaire mené comme un polar, avec interrogatoires, réquisitoires et pièces à conviction. L’issue est connue (les salariés furent réintégrés après le départ de Mme Voynet) et pourtant le film est pétri de suspense et de souffle militant. En dépit d’une durée de près de deux heures pas toujours justifiée. 
Xavier Leherpeur 
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“Ceux qui nous restent”, la lutte du Méliès à Montreuil

Le combat des salariés du cinéma Le Méliès contre la mairie de Montreuil de 2013 à 2015. Une étude aussi précise que haletante sur la circulation de la parole en politique.
Ceux qui nous restent prolonge, sur le terrain du documentaire, un cinéma d’action militant qui a émergé ces dernières années sur les écrans français. Son héros ? La parole. Comme le protagoniste d'un film d’action, celle-ci répond à des conflits aussi bien externes qu’internes et doit mobiliser toutes ses forces si elle veut se faire entendre et donc survivre.

Entre nervosité et ampleur romanesque

A cet effet, on pourrait considérer le film d’Abraham Cohen comme une variation lo-fi d'd' En guerre et de 120 Battements par minute, dont le double exploit serait de conserver la nervosité d...
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TELERAMA
Pendant 2 ans, la lutte des salariés et des spectateurs du cinéma Le Méliès a agité la ville de Montreuil. Ceux qui nous restent restitue la mémoire et la vitalité de ces moments de grève, de rage, d'espoir et rend hommage aux films qui nous font vivre.



 




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