14 MARS TRAVAIL AU NOIR

JEUDI 14 MARS 20H45
TRAVAIL AU NOIR
de Jerzy Skolimowski
(Angleterre - 1983 - 1h37 - VO)
avec Jeremy Irons, Eugene Lipinski, Jiri Stanislav
Présentation Michel Ciment et Jerzy Solimowski

Trois macons polonais et leur contremaitre, Novak, viennent a Londres travailler au noir. Novak, autoritaire, est le seul à parler anglais. Lorsqu'il prend connaissance du coup d'Etat en Pologne, il tait la nouvelle a ses compatriotes...

Bande annonce



































Jerzy Skolimowski réalise Travail au noir en réaction à la grave crise qui éclate dans son pays en décembre 1981. Le Parti communiste au pouvoir a instauré la loi martiale face à la montée du tout jeune syndicat Solidarnosc. Le cinéastevit alors en exil à Londres. Il réunit chezblui quatre scénaristes qui doiventbcomposer un récit à partir de sesbindications. Il cherche un acteur pour lerôle principal, celui du contremaître Nowak. 
Il contacte Jeremy Irons. Le filmbdevra se faire en quelques semaines carbIrons est enthousiaste mais doit tournerbun mois plus tard pour une autre production. 
Après une scène d'exposition à l'aéroport de Londres, Travail au noir se déploie dans un espace réduit, un quartier résidentiel de la ville. 
Trois ouvriers polonais et leur contremaître se trouvent coincés entre une maison à rénover, le supermarché voisin et quelques commerces du quartier. Dans ce petit périmètre, Skolimowski se livre à une réflexion subtile et complexe, amusée et douloureuse, sur le monde contemporain. Nowak et ses ouvriers sont coupés de leurs épouses ou familles, mais aussi du drame que traverse la Pologne. L'événement n'apparaît à Nowak que par les images froides de téléviseurs en vitrine. Il parle à une photographie de sa femme et l'imagine jusqu'à l'obsession dans les bras de son patron. Mais la petite troupe venue de l'Est fait aussi la découverte brutale de l'Occident : ses cadences de travail infernales (les accidents de chantier et les manipulations de Nowak), son individualisme radical (la mesquinerie des voisins londoniens), la prégnance de la surveillance et l'insécurité qu'elle engendre (les scènes
récurrentes de vol à la supérette), une société où les individus se font tous concurrence.
Pauline de Raymondd









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