22 NOVEMBRE Les Misérables

VENDREDI 22 NOVEMBRE 21H
Les Misérables
de Ladj Ly
(France - 2019 - 1h42)
avec Damien Bonnard, Alexis Manenti,Djebril Didier Zonga
PRIX DU JURY, CANNES 2019
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

Bande annonce



Stéphane, tout juste arrivé de Cherbourg, intègre la Brigade Anti-Criminalité de Montfermeil, dans le 93. Il va faire la rencontre de ses nouveaux coéquipiers, Chris et Gwada, deux "Bacqueux" d’expérience. Il découvre rapidement les tensions entre les différents groupes du quartier. Alors qu’ils se trouvent débordés lors d’une interpellation, un drone filme leurs moindres faits et gestes...
«Les Misérables devient d’entrée un candidat sérieux pour la Palme d’or à Cannes», clame Jean-Claude Raspiengeas de La Croix , se faisant le porte-voix d’une grande partie de la critique réunie sur la Croisette. «Ladj Ly bouscule les idées reçues et plonge littéralement le spectateur au coeur de la complexité du réel», poursuit le critique. «L’approche documentaire est d’ailleurs le point fort des Misérables», approuve Yannick Vely, critique à Paris Match , et notamment la «manière dont il décrit l’environnement corrompu de la cité». Le journaliste l’affirme : «Oui, ce qui est montré dans le film est d’un réalisme qui devrait nous interroger», allant même jusqu’à le qualifier de «brûlot social». Même son de cloche au Monde , sous la plume de Véronique Cauhapé : « C’est la réalité connue, et
pourtant incomprise, de cette France qui a été mise à part, abandonnée à la misère et à la déshérence que le film porte sous haute tension, par la grâce d’une mise en scène serrée et vive. » Elle lâche le mot : c’est «un électrochoc». Filant, lui, la métaphore martiale Christophe Narbonne de Première, qualifie cette «caméra légère à l’épaule, au plus près des gens et des situations» de «cinéma-guérilla». Le scénario n’est pas en reste. «Si le film fonctionne si bien, ce n’est pas seulement pour le réalisme des situations, explique Stéphane Leblanc à 20 Minutes , mais parce qu’il a la bonne idée d’embarquer dans l’aventure un flic candide auquel il est facile de s’identifier.» Critique aux Échos,
Thierry Gandillot a vécu le long-métrage de Ladj Ly comme «une grosse claque». En cause, ce «crescendo éprouvant pour les nerfs jusqu’à l’embrasement final». Catherine Balle, journaliste du Parisien a, elle aussi, supporté avec difficulté «la tension jusqu’à un final en apnée» de ce «film choc». Pour Elle , Françoise Delbecq l’a reçu comme «un coup de poing».
Le Figaro

le film est précédé du court métrage
La Fin du mur, réalisé dans le cadre d’un atelier encadré par Bijan Anquetil et Paul Costes

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