25 Février Ni juge ni soumise
DIMANCHE 25 FÉVRIER 18H30
Ni juge ni soumise
de Jean Libon, Yves Hinant
(Belgique - 2018 - 1h39)
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
Premier long-métrage issu de la série Strip- Tease, émission culte de la télévision belge.
Pendant 3 ans les réalisateurs ont suivi à Bruxelles la juge Anne Gruwez au cours d'enquêtes criminelles, d’auditions, de visites de scènes de crime. Ce n'est pas du cinéma, c'est pire.
Hallucinant de constater la liberté qu'ont obtenu les documentaristes pour suivre pendant
trois ans le quotidien d'une juge d'instruction bruxelloise ; hallucinant de découvrir ce personnage
absolument hors norme par son parler, ses attitudes ; hallucinant de découvrir ce monde
d'ordinaire fermé au quidam moyen ; hallucinant de prendre conscience que les documentaristes
ont pu déjouer la tendance du monde juridique/judiciaire à se fermer et à travailler en secret. Visiblement, le secret de l'instruction n'est pas un problème dès lors que juges et inculpés ont tous donné autorisation pour le tournage.
Avec une bonhommie matinée d'un soupçon d'attitude rock'n roll, voire politisée, les réalisateurs s'étonnent presque qu'on leur demande s'ils n'ont pas rencontré de problèmes juridiques pour pouvoir tourner.
Ça décoiffe et ça fait du bien. L'âge de la retraite pourtant atteint, les réalisateurs n'ont rien perdu de leur mordant, de leur sens du combat, de leur foi en un format documentaire très spécifique (pas de
Avec une bonhommie matinée d'un soupçon d'attitude rock'n roll, voire politisée, les réalisateurs s'étonnent presque qu'on leur demande s'ils n'ont pas rencontré de problèmes juridiques pour pouvoir tourner.
Ça décoiffe et ça fait du bien. L'âge de la retraite pourtant atteint, les réalisateurs n'ont rien perdu de leur mordant, de leur sens du combat, de leur foi en un format documentaire très spécifique (pas de
musique, pas de voix off), parfois décrié et pourtant totalement pertinent.
Sueurs froides