13 OCTOBRE LAMB
MARDI 13 OCTOBRE 20H15
LAMB de Yared Zeleke
(Fr/Ethiopie/Norv/All - 2015 - 1h34 - VO)
avec Rediat Amare, Kidist Siyum
Compétition officielle, Un Certain Regard - Festival de Cannes 2015
Ephraïm, un garçon de neuf ans, vit avec sa brebis Chuni dans les terres volcaniques d’Éthiopie. Lorsque sa mère meurt lors d’une famine, son père l‘envoie, accompagné de sa brebis, chez des parents éloignés dans une région plus verte du pays, loin de leur terre natale dévastée par la sécheresse. Dans ce nouvel environnement, Ephraïm a le mal du pays. Son oncle lui ordonne d’abattre sa brebis pour une fête à venir. Il élabore alors un stratagème pour sauver Chuni et retourner chez lui.
Ce premier film éthiopien (et première sélection de ce pays au festival de Cannes), est un portrait tenace et beaucoup plus retors qu’il n’y paraît d’un enfant d’aujourd’hui dans un pays plutôt secret mais néanmoins splendide.
Le réalisateur Yared Zekele ne se laisse en effet pas absorber par la beauté très puissante des paysages, mais s’en sert plutôt pour montrer la force de caractère de son très jeune héros. Ce qui ne pourrait être alors qu’un simple et très joli petit « feel good movie » exotique, se révèle être une histoire aux maintes questions fondamentales. Des questions sur la persévérance d’une personnalité à naître, sans se laisser conditionner par l’appartenance à un genre. Ephraïm apparaît en effet comme un miracle dont les adultes prédéterminés ne savent que faire. Obstinément combattant et réconciliateur.
Virginie Apiou, Arte
LAMB de Yared Zeleke
(Fr/Ethiopie/Norv/All - 2015 - 1h34 - VO)
avec Rediat Amare, Kidist Siyum
Compétition officielle, Un Certain Regard - Festival de Cannes 2015
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| Bande Annonce |
Ephraïm, un garçon de neuf ans, vit avec sa brebis Chuni dans les terres volcaniques d’Éthiopie. Lorsque sa mère meurt lors d’une famine, son père l‘envoie, accompagné de sa brebis, chez des parents éloignés dans une région plus verte du pays, loin de leur terre natale dévastée par la sécheresse. Dans ce nouvel environnement, Ephraïm a le mal du pays. Son oncle lui ordonne d’abattre sa brebis pour une fête à venir. Il élabore alors un stratagème pour sauver Chuni et retourner chez lui.
Ce premier film éthiopien (et première sélection de ce pays au festival de Cannes), est un portrait tenace et beaucoup plus retors qu’il n’y paraît d’un enfant d’aujourd’hui dans un pays plutôt secret mais néanmoins splendide.
Le réalisateur Yared Zekele ne se laisse en effet pas absorber par la beauté très puissante des paysages, mais s’en sert plutôt pour montrer la force de caractère de son très jeune héros. Ce qui ne pourrait être alors qu’un simple et très joli petit « feel good movie » exotique, se révèle être une histoire aux maintes questions fondamentales. Des questions sur la persévérance d’une personnalité à naître, sans se laisser conditionner par l’appartenance à un genre. Ephraïm apparaît en effet comme un miracle dont les adultes prédéterminés ne savent que faire. Obstinément combattant et réconciliateur.
Virginie Apiou, Arte
