Réponse de Jean Louis Comolli Lundi 18 Février





Evidemment le pouvoir, fut-il local, a toujours une bonne explication. Nous savons bien qu'il s'agit là d'un faux-semblant. Et faisant partie de "Mesdames et Messieurs les réalisateurs", je confirme mon analyse : Dominique Voynet a recours a des méthodes qu'au cinéma on qualifierait volontiers de "gangster". Je n'irai pas jusque-là. Mais la mauvaise foi est patente, et avec elle le désir manifeste de nous prendre pour des imbéciles qui ne sauraient pas comment marche le cinéma dans toutes les communes de France. Hélas, Mme Voynet, nous en savons plus que vous. Nous connaissons le monde dans lequel nous agissons. Ce qui est irresponsable, selon moi, et digne d'une condamnation exemplaire, c'est votre volonté de salir, de souiller une "équipe" que nous connaissons et dont nous savons bien non seulement qu'elle est honnête, mais qu'elle est compétente et passionnée. Je crains, Madame le Maire, que vous ne supportiez pas la passion dans l'art. Il est vrai que la politique appartient à la classe des passions tristes, alors que la cinéphilie s'obstine à être gaie et joyeuse. Vous n'avez pas le pouvoir : vous êtes le pouvoir, et en tant que telle exposée à la critique, à la contestation, à la protestation. Une place vous est réservée aux portes de l'Enfer de Dante : celle des tricheurs. --
Jean-Louis Comolli.

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